Publié par Bruno Humbeeck* le 13/07/2024.
L'aptitude à l'émerveillement nourrit l'estime de soi bien davantage que la capacité de s'étonner du prodigieux ou d'être épaté par le somptueux.
Les enfants se moquent du somptueux parce que les signes de prestige écrasants ne les intéressent pas et ils ont tendance à trouver du prodigieux partout parce que le monde entier en s'offrant à eux n'a de cesse de les étonner...
L'émerveillement c'est bien autre chose... Qu'il se révèle dans la nature ou se niche dans l'imaginaire, il transmet implicitement à celui qui s'en émeut non seulement l'idée qu'il fait partie d'un ensemble, le monde, qui le contient en même temps qu'il contient des merveilles mais aussi l'idée qu'un cerveau humain peut créer tout un monde merveilleux en le transfigurant par son imagination...
C'est comme cela que l'estime de soi de l'enfant, et plus tard celle de l'adulte qui aura su préserver cette vision du monde enfantine, se trouve galvanisée par le sentiment de faire partie d'un monde merveilleux où d'être capable d'en faire naître un par la seule force d'un imaginaire qu'il perçoit sans limites.
Plus d'actu, de concours, de ressources et d'interactions sur nos réseaux :
Facebook, Instagram et Linkedin.